mardi 12 mai 2009

Sa destruction (14.02.09)


Une perception infantile brève mais féroce
Il menace l'espace et fait de sa vie
Une mélancolie infinie,
Un jour liquide, des heures langoureuses,
Pleureuses : ce sont ses enfants;

Les cris sortent de sa bouche
Les cris s'étalent au sol
Les cris meurent avec la peur.

L'effroi grandit
La torpeur surgit
IL DOIT FUIR.

Mais, il cache la vérité
Il erre. Sans but.
Tous ses cris perdus.
Tous ses cris sont morts.

Il n'a plus de pays
Les démons ont tout emporté
Son langage n'a plus de saveurs
Leurs voix le plonge dans la torpeur
Cette fabulation dégobille ses notions
Il perd la raison
Il continu d'errer
Il ne sait plus s'en lasser,
Son secret l'entraîne en débauche
Minutes après minutes :

Il disparaît - Il disparaît - Il disparaît.

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