Suis-je une forme de destruction incarnée
Ou est-ce la mouvance qui me voit acharnée ?
Éphémère et si loin du tour de cette ronde
Et pourtant chaque parcelle me vide puis m'inonde.
Je suis ce serpent en rond qui se mord la queue,
Je suis cette fille au regard long que nul ne veut.
La peur octroie cette sensuelle et délicate folie,
Elle grandit dans ton corps puisque mon esprit te vis :
Tu le sens, je m'immisce, et la la chaleur monte encore,
Petit être, étincelle-moi comme j'hurle sans cesse mon corps.
Je te perds au rythme de mes vers, en toi j'ai disparu.
De mes maux tu extirpes ton enfer, je vais de travers.
Tes pensées fusionnent avec elle, aujourd'hui ou hier, je te perds.
Cette addiction tardive, j'aurai du la mettre à nue.
La romance est déchue, une princesse aux eaux troubles
Ne saurait faire chavirer un cœur étoilé, à moins d'y voir double.
Je m'enfuis et j'isole mes à verses, j'attends que résonne
Mes tourbillons d'ivresse, il est temps : je déraisonne.
C'est subtil et fragile, ce fil d'or me tient encore,
Ma silhouette écorchée ne veut plus de corps à corps.
Ou est-ce la mouvance qui me voit acharnée ?
Éphémère et si loin du tour de cette ronde
Et pourtant chaque parcelle me vide puis m'inonde.
Je suis ce serpent en rond qui se mord la queue,
Je suis cette fille au regard long que nul ne veut.
La peur octroie cette sensuelle et délicate folie,
Elle grandit dans ton corps puisque mon esprit te vis :
Tu le sens, je m'immisce, et la la chaleur monte encore,
Petit être, étincelle-moi comme j'hurle sans cesse mon corps.
Je te perds au rythme de mes vers, en toi j'ai disparu.
De mes maux tu extirpes ton enfer, je vais de travers.
Tes pensées fusionnent avec elle, aujourd'hui ou hier, je te perds.
Cette addiction tardive, j'aurai du la mettre à nue.
La romance est déchue, une princesse aux eaux troubles
Ne saurait faire chavirer un cœur étoilé, à moins d'y voir double.
Je m'enfuis et j'isole mes à verses, j'attends que résonne
Mes tourbillons d'ivresse, il est temps : je déraisonne.
C'est subtil et fragile, ce fil d'or me tient encore,
Ma silhouette écorchée ne veut plus de corps à corps.
Le paysage hostile où je déambule File et perdure tant je joue le funambule.
Ce vacarme ne cessera sa danse macabre
Tant que le glas de ces jours funèbres ne sonnera;
Seulement quand son cœur rougit m'appellera
Quand mes peurs s'envoleront, mon égo ne se cabrera ...
Je chanterai sur ses notes, elles seront blafardes
Uniquement pour l'Homme que l'amour n'éblouit pas !
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