mardi 12 mai 2009

Sa destruction (14.02.09)


Une perception infantile brève mais féroce
Il menace l'espace et fait de sa vie
Une mélancolie infinie,
Un jour liquide, des heures langoureuses,
Pleureuses : ce sont ses enfants;

Les cris sortent de sa bouche
Les cris s'étalent au sol
Les cris meurent avec la peur.

L'effroi grandit
La torpeur surgit
IL DOIT FUIR.

Mais, il cache la vérité
Il erre. Sans but.
Tous ses cris perdus.
Tous ses cris sont morts.

Il n'a plus de pays
Les démons ont tout emporté
Son langage n'a plus de saveurs
Leurs voix le plonge dans la torpeur
Cette fabulation dégobille ses notions
Il perd la raison
Il continu d'errer
Il ne sait plus s'en lasser,
Son secret l'entraîne en débauche
Minutes après minutes :

Il disparaît - Il disparaît - Il disparaît.

La petite boîte de Pandore (17.03.09)

Son cœur doucement chavire
Sur un si petit navire
Que ses pieds dépassent encore,
Les planches sous le poids de son corps.

Elle perd sa douce raison
De son amour perd le filon

Ne sachant guère le bout

Du labyrinthe,
tout est si flou.

Dans cette boîte de Pandore
Elle voudrait trouver l'or

Qui quelque fois l'appelle

De son corps elle reste inerte
Ses pensées, elle appelle

L'homme ne lui prête
aucun regard
Elle est cette fille qui passe au hasard.

Il laisse paraître le désert,
Elle attend le dessert.

Amour lacéré (27.03.09)




Deux cœurs qui se déchirent
Meurent à petit feu
Rongés par l'envie de vivre
Garde encore le désir
Faire jaillir le feu
De leur amour d'antan

Et, ce couple brisé
Fait des tours de passe passe
Ce couple torturé
Voit, mais fuit l'impasse.
C'est un peu pour moi,
Tout ça sous mon toit.


La dépendance ronge les corps
Leurs cœurs s'appellent
Leurs voix se confrontent
Qui a raison ou tord ?
Ce soir, hurleront-ils encore ?
Il pleurera de honte.
Mais toujours cette attache.


Ce bout de femme
Symbiose de leur flamme
L'enfant qui naguère
De leur amour a voulu naître;
Tourmentée, elle a besoin
De son foyer perdu au loin.
Retrouver l'harmonie,
Depuis qu'elle est partie.


C'est une histoire de couleurs
Une affaire de cœurs
Quand le rouge vire au gris
L'amour lacéré et pris
d'assaut dans les filets
De leur dépendance affamée.

Ebauche ...



Une nuit de demi-lune,
Un pas sensuel attaque mes arrières,
Une douce main peau de prune,
Deux tendres dunes et une fente d'air
M'ont laissé croire en du velours :
Si doux, attachant, mais trop piquants.

Ma silhouette refusait un demi-tour,
Aiguisée, cette lame dans mon flanc.
Et l'ombre si délicate m'apparut
Mon inspiration prise de court
Celle en qui j'avais cru
Un amour et désir éperdu
Mais par dix coups, mon cœur s'est tu.

Mon âme quitta son enveloppe charnelle :

" Ton maître assassiné belle tourterelle
Dans ton musée j'erre, ma douce.
Chaque poussière mon souffle pousse
et des constellations se dessinent.
Dans tes yeux je devine
Tu sais ma présence :
Ce poids subtil sur ta conscience.

Mon art jamais ne s'éteindra,

Dans ton regard il survivra..."