mercredi 13 mai 2009

L'âme écorchée ( 06.12.08)


Tout lâche et l'arrache de ses rêves
Une goutte après l'autre,
sur la joue et se vautre,
C'est plus la peine de croire à une trêve.

Mais son pouls change le tempo
Bien sur elle n'a plus le contrôle
C'est sûr elle aimerait qu'on l'épaule
Et, cette peur qui frémit sur sa peau...

Ces soirs où son conscient l'arrête
Ces nuits où pourtant elle est prête.

Peut être mais son cœur ne le croît pas
Elle l'a si bien fait tourner en rond
Elle veut de l'amour et faire un bond
Elle se braque et n'avance pas.

Longues sont les heures
Quand trop vide ou trop plein
Son esprit la leurre
Et toujours cette haine, contre elle ...

Le chat noir la surprend
L'effroi la prend
Son cœur battra à trépas
ce malotru l'aveugle tout bas :
Elle y perd ses larmes
Elle y vend sa rage
Et puis y laisse sa tête.
Il a prit son cœur,
Dans ses mains gît son sang,
Et son pouls absent,
L'âme volée.

Aujourd'hui ou hier, ...je te perds. (22.12.08)


Suis-je une forme de destruction incarnée
Ou est-ce la mouvance qui me voit acharnée ?
Éphémère et si loin du tour de cette ronde
Et pourtant chaque parcelle me vide puis m'inonde.

Je suis ce serpent en rond qui se mord la queue,
Je suis cette fille au regard long que nul ne veut.

La peur octroie cette sensuelle et délicate folie,
Elle grandit dans ton corps puisque mon esprit te vis :
Tu le sens, je m'immisce, et la la chaleur monte encore,
Petit être, étincelle-moi comme j'hurle sans cesse mon corps.


Je te perds au rythme de mes vers, en toi j'ai disparu.
De mes maux tu extirpes ton enfer, je vais de travers.
Tes pensées fusionnent avec elle, aujourd'hui ou hier, je te perds.
Cette addiction tardive, j'aurai du la mettre à nue.

La romance est déchue, une princesse aux eaux troubles
Ne saurait faire chavirer un cœur étoilé, à moins d'y voir double.


Je m'enfuis et j'isole mes à verses, j'attends que résonne
Mes tourbillons d'ivresse, il est temps : je déraisonne.
C'est subtil et fragile, ce fil d'or me tient encore,
Ma silhouette écorchée ne veut plus de corps à corps.

Le paysage hostile où je déambuleAu centre File et perdure tant je joue le funambule.

Ce vacarme ne cessera sa danse macabre
Tant que le glas de ces jours funèbres ne sonnera;
Seulement quand son cœur rougit m'appellera
Quand mes peurs s'envoleront, mon égo ne se cabrera ...

Je chanterai sur ses notes, elles seront blafardes
Uniquement pour l'Homme que l'amour n'éblouit pas !

mardi 12 mai 2009

Sa destruction (14.02.09)


Une perception infantile brève mais féroce
Il menace l'espace et fait de sa vie
Une mélancolie infinie,
Un jour liquide, des heures langoureuses,
Pleureuses : ce sont ses enfants;

Les cris sortent de sa bouche
Les cris s'étalent au sol
Les cris meurent avec la peur.

L'effroi grandit
La torpeur surgit
IL DOIT FUIR.

Mais, il cache la vérité
Il erre. Sans but.
Tous ses cris perdus.
Tous ses cris sont morts.

Il n'a plus de pays
Les démons ont tout emporté
Son langage n'a plus de saveurs
Leurs voix le plonge dans la torpeur
Cette fabulation dégobille ses notions
Il perd la raison
Il continu d'errer
Il ne sait plus s'en lasser,
Son secret l'entraîne en débauche
Minutes après minutes :

Il disparaît - Il disparaît - Il disparaît.

La petite boîte de Pandore (17.03.09)

Son cœur doucement chavire
Sur un si petit navire
Que ses pieds dépassent encore,
Les planches sous le poids de son corps.

Elle perd sa douce raison
De son amour perd le filon

Ne sachant guère le bout

Du labyrinthe,
tout est si flou.

Dans cette boîte de Pandore
Elle voudrait trouver l'or

Qui quelque fois l'appelle

De son corps elle reste inerte
Ses pensées, elle appelle

L'homme ne lui prête
aucun regard
Elle est cette fille qui passe au hasard.

Il laisse paraître le désert,
Elle attend le dessert.

Amour lacéré (27.03.09)




Deux cœurs qui se déchirent
Meurent à petit feu
Rongés par l'envie de vivre
Garde encore le désir
Faire jaillir le feu
De leur amour d'antan

Et, ce couple brisé
Fait des tours de passe passe
Ce couple torturé
Voit, mais fuit l'impasse.
C'est un peu pour moi,
Tout ça sous mon toit.


La dépendance ronge les corps
Leurs cœurs s'appellent
Leurs voix se confrontent
Qui a raison ou tord ?
Ce soir, hurleront-ils encore ?
Il pleurera de honte.
Mais toujours cette attache.


Ce bout de femme
Symbiose de leur flamme
L'enfant qui naguère
De leur amour a voulu naître;
Tourmentée, elle a besoin
De son foyer perdu au loin.
Retrouver l'harmonie,
Depuis qu'elle est partie.


C'est une histoire de couleurs
Une affaire de cœurs
Quand le rouge vire au gris
L'amour lacéré et pris
d'assaut dans les filets
De leur dépendance affamée.

Ebauche ...



Une nuit de demi-lune,
Un pas sensuel attaque mes arrières,
Une douce main peau de prune,
Deux tendres dunes et une fente d'air
M'ont laissé croire en du velours :
Si doux, attachant, mais trop piquants.

Ma silhouette refusait un demi-tour,
Aiguisée, cette lame dans mon flanc.
Et l'ombre si délicate m'apparut
Mon inspiration prise de court
Celle en qui j'avais cru
Un amour et désir éperdu
Mais par dix coups, mon cœur s'est tu.

Mon âme quitta son enveloppe charnelle :

" Ton maître assassiné belle tourterelle
Dans ton musée j'erre, ma douce.
Chaque poussière mon souffle pousse
et des constellations se dessinent.
Dans tes yeux je devine
Tu sais ma présence :
Ce poids subtil sur ta conscience.

Mon art jamais ne s'éteindra,

Dans ton regard il survivra..."